27 septiembre, 2004

«Serions-nous à l’époque de l’achat-vente d’organes en vue d’une éventuelle transplantation ?»

«Serions-nous à l’époque de l’achat-vente d’organes en vue d’une éventuelle transplantation ?», me demandent les représentants d’associations françaises au cours de la réunion organisée pour débattre de la question des aides sollicitées par les dialysés algériens vivant en Algérie qui s’organisent pour se rendre en Irak en vue d’une transplantation rénale. «Nombre d’Algériens insuffisants rénaux sont tombés dans le filet des rabatteurs d’un réseau Orient-Algérie», déclare M. M., membre de l’Association d’aide aux insuffisants rénaux, appelé pour une transplantation à Paris.

En effet, des malades arrivés au stade terminal d’une maladie rénale sont dialysés dans 120 centres publics et privés à travers le territoire national, en attendant de bénéficier d’une greffe par don d’un membre de la famille en général, le prélèvement dans le cadre d’une mort encéphalique n’étant pas encore pratiqué chez nous, mais possible à réaliser quand le malade bénéficie d’une prise en charge en France généralement. Tout cela est parfait. Mais depuis qu’il y a 5 000 dialysés, jeunes pour la plupart, en Algérie, dont un grand nombre l’est à vie faute de transplantations suffisantes dans le pays, un réseau mafieux s’est développé entre l’Algérie et l’Irak, en passant par la Jordanie. Nos dialysés, épuisés par tant d’attente pour une transplantation dans leur pays, qui a lancé ce genre d’intervention en 1984 avant que chirurgiens et néphrologues de grande envergure soient sacrifiés sur l’autel de la bêtise et du massacre, se jettent dans les bras de rabatteurs qui les mènent en Irak via la Jordanie où le rein d’un enfant ou d’un adulte en difficulté est transplanté contre une somme oscillant entre 30 et 40 000 dollars depuis six années. Quel est cet Irakien, dont l’honneur et la dignité étaient reconnus de par le monde, qui conduit son enfant entre les mains des bouchers de cliniques privées dont les médecins sans dignité lui ôtent un rein qui est transplanté dans les minutes qui suivent dans le corps de quelqu’un qu’il ne connaît ni ne connaîtra jamais ? Serait-ce un suicide ou le mythe d’Abraham qui sacrifie son enfant qui se répète ? La misère est à nos portes pour paraphraser Pierre Bourdieu, que Dieu ait son âme, qui en a parlé longuement dans un de ses derniers ouvrages, La Misère du monde. C’est là que s’offre à nous le sinistre spectacle de la mise à mort de l’un pour que l’autre ait juste l’illusion de revivre parce que, en réalité, les transplantés ne font pas long feu et décèdent en raison du non-suivi par les cliniques privées mafieuses d’Orient et de l’absence du protocole de transplantation : groupage sanguin identique entre le donneur et le receveur, le typage HLA, c’est-à-dire un groupe tissulaire identique ou semi-identique, et d’autres analyses incontournables pour voir si le donneur ne souffre pas de maladie transmissible comme la tuberculose, l’hépatite virale, le sida ou le cancer. En effet, ce dialysé-transplanté est allé en Orient sans prévenir son néphrologue traitant, un spécialiste censé lui préparer un bilan pré-greffe. L’AAIR, association nationale installée à Kouba, a certes été alertée de l’existence de ce trafic, mais elle a respecté la décision des malades qui s’embarquent dans ces voyages de la mort à prix fort.

Il est donc impératif que les différents secteurs de sécurité – douanes, DGSN, ministère de l’Intérieur et ministère de la Justice – prennent ce phénomène à bras-le-corps pour éradiquer un fléau dont notre population est victime. Un individu ou un groupe d’individus peut certes tirer la sonnette d’alarme, mais le risque est grand. Des religieuses brésiliennes qui avaient dénoncé le trafic d’organes ont perdu l’une d’elles, Doraci Edinger, trouvée assassinée le 24 février 2004 chez elle à Napula. Cette femme avait parlé dès 2001 du trafic d’organes au nord du Mozambique et de la menace qui pesait sur elle. Cette information avait fait le tour du monde, dans BBC News, Independent Catholic News et d’autres publications. En Moldavie, «à l’issue d’une enquête, dit Le Quotidien du Médecin du 1er juillet 2003, le Conseil de l’Europe a présenté à Strasbourg un rapport sur le trafic d’organes en provenance des pays les plus pauvres d’Europe orientale, informant que des réseaux se sont spécialisés dans la recherche des donneurs vivants. Le Conseil souhaite que tous les pays, de même que les organisations internationales, mettent en place le programme de lutte contre ces trafics. Des dispositions pénales devraient pouvoir sanctionner les équipes médicales qui effectuent les interventions résultant des trafics d’organes». Cela étant, nous pouvons évoquer l’existence de ce trafic – l’anthropologue Nancy Scheper-Hughes le dit «planétaire» et le qualifie de «néo-cannibalisme» – que suscite la fracture Nord-Sud et les demandes incessantes dans les pays riches de greffes d’organes pratiquées dans les cliniques privées des pays sud-américains. En Chine, dit-on, ce trafic serait organisé à l’échelle étatique à destination du marché international. Les organes sont prélevés sur des condamnés à mort, une pratique comme celles qui ont cours dans tous les pays sans foi ni loi.

En Europe et aux USA, le don d’organes ne se fait pas de façon aussi sauvage que dans certaines contrées du monde, mais obéit à des principes éthiques et déontologiques fondamentaux qui inscrivent le don dans le cadre de la solidarité. Autrement dit basé sur un consentement préalable du donneur vivant ou avant son décès comme c’est le cas aux USA. En France, le prélèvement se fait sur une personne qui présente une mort encéphalique sauf si, de son vivant, le défunt avait fait connaître son refus de faire le don de ses organes (loi Caillavet de 1976 complétée par les lois bioéthiques du 29 juillet 1994). De même, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Belgique, l’Autriche et le Luxembourg appliquent le même principe : la gratuité de l’acte et l’anonymat des donneur et des receveurs. N’est-ce pas louable un tel don de soi quand on peut aider l’autre ?

Ces pratiques ne sont malheureusement pas appliquées partout dans le monde. Pour preuve, un enfant de neuf ans admis dans une clinique d’Istanbul pour un check-up se retrouve délesté d’un rein qu’on lui a enlevé pendant son sommeil. Nombreux sont les actes semblables à celui-ci. A qui, nous demandons-nous, sont ravis ces reins que nos Algériens vont chercher en Irak, un Irak encore aux mains des colonisateurs ? Les charognards continuent de disséquer, charcuter, lapider avec impunité pour entretenir la nouvelle bourgeoisie au-dessus de la tête de laquelle tout passe sans qu’elle soit inquiétée. Pas même par les bombardiers américains.

Une grande remise à l’ordre s’impose à travers le monde ainsi qu’une prise de conscience de la dangérosité de l’acte de transplantation dans le cas où les médecins ont jeté leur serment d’Hippocrate aux oubliettes. C’est pourquoi il nous semble impératif que le Comité national du rein, la Société algérienne de néphrologie et l’AAIR travaillent main dans la main pour contrecarrer de tels agissements en arrivant à circonscrire leur domaine et à asseoir les principes indéfectibles de leur noble tâche. Il est actuellement urgent que l’Algérie adopte une stratégie claire en matière de prélèvement d’organes dans le sens du respect de l’éthique, de la déontologie et du prélèvement et du don d’organes gratuits, sinon les charognards continueront dans leurs basses œuvres.

Pourtant, au dernier colloque organisé par l’Association des insuffisants rénaux de Tiaret, le Dr Rayane, un des médecins participants, a inscrit en gros caractère l’expression «trafic d’organes» et a donné le chiffre des personnes greffées en Irak et décédées à leur retour dans notre pays. N’est-ce pas là un «cri d’alarme» que lance haut et fort ce médecin courageux, parce que croyant en sa mission d’humaniste, qualité que peu conservent précieusement aujourd’hui.
Pourtant, ce cri n’a à aucun moment été relayé par les «représentants» du peuple, confinés dans le beau bâtiment de l’APN. C’est pourtant à eux de proposer des lois et de lutter pour les faire voter comme certains le font «dents et ongles». Mais non, pour les petits bobos, ils atterrissent à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine.

Nos autorités se doivent de s’extraire de leur léthargie et consulter l’histoire de la néphrologie, spécialité jeune dans notre pays certes, pour s’inspirer de tous les actes réalisés il y a à peine quelques années (six) à l’hôpital Mustapha par des médecins algériens. Un simple rappel de textes permettra de réveiller le mammouth endormi.

En effet, la politique du rein, qui a connu ses heures de gloire dans notre pays, peut émerger de nouveau et réaliser les prouesses des professeurs Drif, chef du service réanimation à l’hôpital Mustapha, Hamoudi et Chaouch, chirurgiens, ainsi que de nombre de néphrologues non moins prestigieux. Certes, il fut un temps où ils nous réchauffaient le cœur avec la nouvelle du premier puis du vingt-cinquième transplanté au CHU Mustapha. Nous désirons que de telles effusions de bonheur à la nouvelle d’une vie «réinsufflée» nous prennent de nouveau.


27-09-2004
De Paris, F. Amalou


20 septiembre, 2004

Cada día fallecen diez europeos esperando un órgano

Las negativas familiares y el tráfico de órganos en los países del Este, principales retos a los que se enfrenta Europa en la materia

AGENCIAS. Madrid

En Europa fallecen diariamente diez ciudadanos esperando un trasplante, un problema que obliga a afrontar los retos de la elevada tasa de negativas familiares y el tráfico de órganos en los pañíses del Este, según subrayaron hoy en rueda de prensa con motivo del Día del Donante de Organos la ministra de Sanidad, Elena Salgado, y el director de la Organización Nacional de Trasplantes, Rafael Matesanz, quienes destacaron a la vez el liderazgo mundial de España en esta materia.

Este año, el Día Europeo del Donante, inicitiva de España como presidencia de la Comisión de Trasplantes del Consejo de Europa, se celebró el sábado en Atenas, capital de uno de los países que tiene una tasa de donación más baja del continente -seis donaciones por millón de habitantes frente a las 33-34 que tiene España-.

El objetivo de esta celebración es incrementar la información y la concienciación social sobre las donaciones, en un contexto en el que mueren cada día diez ciudadanos europeos esperando un trasplante. Según explicó Matesanz, el Consejo de Europa ha elaborado una serie de recomendaciones para mejorar la situación de forma global que versan fundamentalmente sobre el tráfico de órganos que existe en los países del Este, la necesidad de crear un registro de donantes, la creación de bancos autólogos de cordón umbilical y los xenotrasplantes.

Sobre el tráfico de órganos, Matesanz explicó que se ha constatado que en países del Este, especialmente en los procedentes de la antigua Unión Soviética, se venden riñones que luego son trasplantados en países de Oriente Medio. En ese sentido, las recomendaciones del Consejo Europeo son garantizar que todos los países puedan desarrollar un sistema de trasplantes y que se haga un seguimiento de las intervenciones que se hagan, de manera que no se pueda realizar clandestinamente. Esto es algo que está garantizado en Europa Occidental.

Seguimos mejorando

Mientras, la situación española sigue mejorando. Según avanzó Matesanz, la ONT espera cerrar el año con un aumento de dos puntos la tasa de donantes por millón de habitantes, hasta llegar a las 36. El director de este organismo explicó que en el año 2003 algunas comunidades autónomas, como el País Vasco, Cantabria y las Islas Canarias ya están en las 40 donaciones por millón, una cifra que Matesanz considera el «tope» al que se puede aspirar.

No obstante, hizo hincapié en el 20 por ciento de las negativas familiares a la donación en nuestro país; una cifra que aunque es la menor de Europa, «hay que mejorarla». Sobre este aspecto también hay diferencias por comunidades. El País Vasco no registró ninguna negativa familiar en el año 2003. Matesanz no dio importancia a estas diferencias entre regiones, asegurando que los mejores resultados van oscilando entre unas y otras según los años. «No hay una mejor disposición de la población de una zona para donar», dijo.

Por el mismo motivo, se mostró confiado en que, al igual que ocurrió en Andalucía, donde antes de la existencia de la ONT la tasa de negativas llegaba al 60 por ciento y ahora es de las más bajas de España, se produzca la misma evolución en otros países europeos. La negativa en Europa oscila entre el 30 y el 50 por ciento. Por su parte, la ministra de Sanidad informó de la próxima colaboración entre España y América Latina en la cuestión.

12 septiembre, 2004

TRÁFICO DE ORGANOS: Las redes de la mafia mas cruel

Otras Publicaciones:

Articulo publicado en el suplemento "el semanal" número 742.

Son grupos organizados que consiguesn órganos para enfermos pudientes. Una mercancía que procede de hombres dispuestos a vender sus riñones y de menores que luego hacen desaparecer. ¿Leyendas urbanas o una descarnada realidad?. Este es el testimonio de expertos, investigadores y familiares de la victimas.

A calor del horror talibán, de los burkhas y los reos colgados en los estadios de fútbol, los asesinatos de dos niñas en las calles de Kabui hace cinco meses podrían haber pasado inadvertidos, y sin embargo la noticia erizó la piel de los habitantes de esta ciudad acostumbrados a vivir en una guerra tras otra. Mabula y Roma, dos niñas afganas de cuatro años, fueron raptadas por unos desconocidos mientras jugaban en la puerta de sus casas y asesinadas. Días después aparecieron sus cuerpos mutilados. A ambas les habían quitado los ojos y a Roma, además, sus riñones. Después, en un macabro intento de enmendar el desaguisado, a esta última le habían recosido su cuerpo con hilo quirúrgico y la habían abandonado de nuevo frente a su casa. Es el relato que Najibullah, un pariente de Roma, hizo a la agencia Reuters, pero hay más historias. La Organización Revolucionaria de Mujeres de Afganistán denunció que el Gobierno talibán no sólo sacaba partido al comercio de opio.

Sus cajas de caudales también engordaban con el tráfico de órganos humanos. Entre muchos otros testimonios, estas mujeres recogieron el de un mendigo de Kabul que vend¡ó sus córneas a un taliban despues de que le operaran sin anestesia. Lo relatan así y sin embargo, desde Occidente, parece inaudito que un país cercado por la pobreza pueda contar con los servicios de un competente equipo de trasplantes y con la infraestructura adecuada para que estos órganos se conserven en perfecto estado hasta su destino final. ¿Es un bulo más que llega desde el caos afgano o sólo la punta de un entramado mafioso que dispone, como mínimo, de un poderoso sustento económico?

Desde hace años, las noticias se han repetido siempre con el mismo denominador común: unas veces en alguna barriada mísera de un país desestabilizado el cuerpo de un inocente aparece mutilado. Otras, es un hombre con poco que perder el que pone precio a uno de sus riñones. Pero ¿qué hay demostrado? Al día de hoy el documento más evidente en la denuncia de este negocio clandestino lo constituye el reportaje Vampiros de órganos que realizó el Mundo TV. Tras cuatro meses de trabajo, los periodistas consiguieron contactar con una organización de traficantes en México D.F. Después de hacerse pasar por compradores de un riñón lograron filmar cómo por 150 millones de pesetas, Martín Rubio, un hombre llamado El Padrecito que se hacía pasar por sacerdote, conseguía un donante. Desde un conocido hospital de la capital mexicana, el doctor Arturo Gómez Muñoz estaba al frente de la operación. En una entrevista confidencial, éste aseguraba que «la operación es un secreto médico. Sólo lo sabremos el doctor Espinosa, jefe de uno de los equipos, y yo, jefe del otro equipo. Al resto de¡ personal le pagaré 35.000 dólares (alrededor de 36.060,73 euros, 6.000.000 de pesetas)». Una vez grabado al falso sacerdote, al médico corrupto e incluso al supuesto donante, los periodistas optaron por no correr más riesgos y regresaron a España. Con ellos se trajeron una sospecha: ¿el discutido riñón saldría en realidad de¡ cuerpo de uno de los adolescentes que El Padrecito mantenía bajo candado en su casa?

Una vez más se confirmó que la compraventa de riñones es una realidad,pero quedó en el aire que este negocio ¡legal cohabite con secuestros y robos de órganos. Tras la emisión delreportaje, Rafael Matesanz, presidente de la Comisión de Trasplantes de¡ Consejo de Europa, escribió: «Bajo el nombre genérico del tráfico de órganos se agrupan, junto con una serie de hechos demostrados -como la compraventa de riñones o la utilización de órganos de ejecutados en China-, una profusa serie de rumores nunca demostrados -el robo de riñones, el secuestro de niños, etc...- que, en general, no resisten la más mínima crítica».

¿Realidad o ficción? El eurodiputado socialista Leon Schwartzenberg, a quien la Comisión de Medio Ambiente, Salud Pública y Protección al Consumidor del Parlamento Europeo solicitó un informe el 16 de octubre de 1991, no opinaba lo mismo. En él este médico, que fue ministro de Sanidad de Francia, concluía: «El tráfico ¡legal de órganos existe, lo mismo que el tráfico de drogas, y con frecuencia está organizado por las mismas personas. Este tráfico es tanto más monstruoso puesto que se basa en la condena a muerte de personas vivas para extraer de ellas los órganos que se venden con beneficio». Es más, para Schwartzenberg negar su existencia es comparable a admitir que muchos de los horrores padecidos (y fotografiados) por la humanidad a lo largo M siglo XX jamás hayan existido.

«Después de aquello, el Parlamento redactó una resolución con una serie de recomendaciones y ahí se quedó todo», explica José Manuel Martín Médem, periodista, corresponsal en América Latina, Premio de Periodismo Unicef y autor de libros que denuncian el tráfico de niños y de sus órganos. «Cuando escribí La guerra contra los niños (Ed. El Viejo Topo) había expertos que sostenían que no es materialmente posible que puedan trasladarse los órganos a otros países porque no aguantan en buen estado tantas horas de vuelo. Pero no son los órganos los que viajan sino los niños. Ellos son los que desaparecen. Una periodista brasileña comprobó que el número de niños que salía de Brasil en adopciones internacionales no cuadraba con el que después se registraba en el extranjero. Hablamos decosas que parecen imposibles, pero cuanto más avanza la miseria y más se desarrolla la tecnología es más fácil usar a un niño. Ellos están en medio, son la materia prima.» En este sentido José Manuel Martín se pregunta cómo es posible que en 1993 un niño de nueve años recibiera páncreas, estómago, hígado y dos intestinos en una sola operación en un hospital de Pensilvania. Y todo en un país, EE.UU., que se considera el mayor receptor M tráfico de órganos que opera en Latinoamérica.

Con la moda cibernética, internet se ha convertido en un mercado en el que se dan cita timadores y mafiosos con un objetivo común: forrarse con la venta de órganos. No hay más que escribir las palabras mágicas: kidney for sale (riñón a la venta) en algún buscador para recibir numerosas ofertas. El servidor chino Netease vende pulmones, riñones y córneas junto con lo último en tecnología. Distintas organizaciones humanitarias creen que tras estos anuncios particulares se esconden las mafias chinas. De hecho, el asunto del tráfico de órganos en las cárceles de China es más que conocido. El último relato escalofriante llegaba a los periódicos por el testimonio de un funcionario de prisiones de la provincia china de Liaoning quien explicaba, después de huir a Rusia, que las ejecuciones de los condenados a muerte abastecían la demanda de trasplantes. Más aún, él explicaba que en su país los hospitales, las policías y los tribunales se ponen de acuerdo para que coincidan las ejecuciones con las operaciones previstas.

La otra cara de la moneda es España, un país que puede presumir de ser un paraíso en cuestión de trasplantes. De hecho, figura como el líder mundial: en el año 2000 logró un seis por ciento más de donantes con un total de 3.431 trasplantes. Blanca Miranda, coordinadora de la Organización Nacional de Trasplantes, se muestra escéptica en relación al tráfico ¡legal de órganos en otros países. «Por muchas razones me cuesta trabajo creer que esto ocurra con frecuencia. El hospital debe ser de primer nivel y con un equipo médico entrenado. Nada de hacer un trasplante en un coche o en un camión como se ve en las películas. Por si fuera poco, para que no se estropee, el órgano no puede estar más de dos horas en una nevera. Por eso no es concebible que un órgano se extraiga en Brasil y después acabe en Europa, donde el enfermo necesita unos cuidados y unos fármacos que no pueden adquirir en cualquier sitio. Son medicamentos muy controlados que se fabrican según demanda el sistema. De hecho ha habido casos denunciados porque el ciudadano vuelve y pide que se le controle. Pero un médico con buena reputación tendría que tapar con dinero la boca de tanta gente, por lo menos de 100 personas, que cuando veo las tarifas irrisorias que se barajan me da la risa. Además el tráfico de órganos infantiles es lo que menos cuadra de todo. Es bastante absurdo porque esos órganos sólo se pueden utilizar para niños del mismo tamaño, son órganos inmaduros y no valen para un adulto.»

Por su parte, el periodistajosé Manuel Martín Médem, quien lleva años recopilando información, se muestra convencido de que el rapto de niños con el fin de traficar con sus órganos existe. Este corresponsal que ha trabajado en México, Colombia y Cuba concluye: «Con el comercio de órganos infantiles puede suceder lo mismo que con los campos nazis: que estaban resguardados -más que por las alambradas y los guardiaspor su propia monstruosidad, que los hacía inconcebibles».

Por Uxúa Mena y Dina Nascetti.

A atuação de religiosos na rota do tráfico de órgãos internacional 3



Na rota do tráfico humano - Brasileiros que denunciam, brasileiros acusados, brasileiros vítimas

Os religiosos brasileiros tiveram uma participação importante para trazer à tona a questão do tráfico de órgãos. Por conta disso, o Brasil abriu uma CPI para investigar se o país teria alguma ligação com Nampula. No seu depoimento em Brasília (DF), em uma audiência pública, a missionária não citou a participação de brasileiros envolvidos porque prefere uma audiência reservada, em São Paulo, para contar mais detalhes sobre a ligação de Moçambique-Brasil. Entretanto, ela afirmou que a África do Sul já faz parte da rota internacional, inclusive brasileiros já tiveram seus órgãos retirados.

De acordo com o deputado federal, Neucimar Fraga, responsável pela CPI, afirma que o país está se empenhando nas investigações, tratando o caso com prioridade, já que existem muitas vítimas sofrendo com a questão do tráfico. “Queremos identificar se há uma ligação e propor novas ferramentas para coibir essa ação. Para isso, já foi aprovada uma missão especial para a África do Sul a fim de colher o maior número de informações possíveis", destaca.

Neucimar conta que recebeu diversas denúncias sobre processos de inquéritos de cidades brasileiras que acusam alguns médicos no Brasil. Casos comprovados apontam que alguns médicos retiraram os órgãos dos pacientes antes do tempo, aceleraram a morte e retiraram sem consentimento da família. Após a morte, os médicos também são acusados de vender cadáveres para universidades. O deputado afirma que, assim como Elilda, encontra dificuldades para levar a diante as investigações. “Há dificuldade no Congresso Nacional e até no Ministério da Saúde”, diz. De acordo com ele, a desculpa para não apurar os fatos é que isso pode inibir os doadores e dificultar ainda mais quem está a espera de um transplante.

Para ele, essa é a modalidade de crime onde o bandido não é mais do morro e analfabeto. É formado por gente influente da sociedade e que tem boa educação. Daí, a dificuldade de investigação e até a divulgação na imprensa, informa o deputado. “Tenho relutado porque esse parcela influencia quase em todos os setores do país, inclusive a mídia que está sendo omissa”, revela.

A solução para acabar com o problema seria caçar registros e licenças de centrais de transplantes, por exemplo, passando por apresentação de propostas de leis mais arrojadas e assinatura de contratos internacionais, onde seja incluída a questão do tráfico. “Faltam mais denúncias e também falta o interesse em ajuntar dados. “A partir de agora, o assunto terá a mesma importância que a questão do tráfico de drogas”, garante.

A questão do tráfico humano mostra como é importante que a Igreja se levante diante dos horrores que a sociedade encobre. Na verdade, a sociedade anseia por uma liderança mais presente de Igreja, que tem como prioridade a preservação de valores morais e princípios cristãos. Cabe a Igreja um papel singular no século XXI - o de apaziguadora. E, talvez, assim, poderá reparar os erros e omissões do passado que trazem consequências até os dias de hoje e deixaram marcas na história do mundo.